29 septembre 2016

Notre pico-brasserie On a bien envie de s'installer (et on y travaille !), mais pour l'instant on n'a qu'un petit garage…

Ça fait quelques temps maintenant qu'on installe notre matériel dans un petit garage : on est passés d'une cuve de 50L à une petite brasserie complète de 100L, on a percé, soudé, vissé, ajouté une pompe, bricolé un refroidisseur à contre-courant… Bref, on s'amuse !

Alors, au lieu de travailler sur le business plan ou notre étude de marché, je me suis dis que c'était une bien meilleure idée de vous faire visiter notre installation :-) Suivez le guide.

Concassage du grain

Photo du moulin

Avant toute chose, pour faire de la bière il faut concasser le malt. On est toujours équipé de notre bon vieux moulin Corona que l'on a un peu traffiqué en lui branchant une perceuse. On évite ainsi de se faire des bras de tennismen et ça marche du tonnerre ! Le concassage de 15kg de malt nous prend environ 20mn.

La partie chaude

À gauche en rentrant, le brillant de l'inox saute tout de suite aux yeux, on aperçoit trois cuves de 100L, chacune munie d'un thermomètre et d'une vanne, et disposés sur autant de bruleurs à gaz.

C'est ici que la préparation se passe, que les enzymes s'activent, que le houblon s'isomérise, bref, c'est la partie chaude :-)

Vue de la partie chaude de la brasserie

On utilise d'abord la cuve du milieu pour y faire notre empâtage (à différentes températures selon les recettes). Elle est munie d'un fond filtrant qui nous permettra de séparer les drèches (les résidus de malt) du moût (le liquide sucré qui nous intéresse !).

Lors de la filtration, on utilise l'eau chaude dans la cuve du haut pour rincer les drèches (flying sparge) et on se retrouve avec notre moût dans la cuve du bas : la cuve d'ébullition. Pendant l'ébullition du moût, on ajoute du houblon à différents moments qui dépendent de la recette et à la fin de l'ébullition on refroidit le moût à l'aide de notre refroidisseur à contre-courant.

Vue du refroidisseur à contre-courant

Le moût chaud rentre d'un coté (dans le tuyau de cuivre) et l'eau froide de l'autre côté (dans le tuyau transparent). Une fois qu'on atteint la bonne température on envoie dans un fermenteur.

La partie froide

Sur l'autre côté du mur, encore de l'inox, cette fois-ci pour la fermentation, parce qu'une fois le terrain bien préparé, c'est aux levures de faire leur boulot !

On les chouchoute en leur préparant un environnement sain et avec une température stable (aux alentours de 20°C, en fonction des levures et des goûts souhaités).

Photo d'une cuve avec du PER

Pour réguler la température de fermentation et pouvoir brasser en toutes saisons, on s'est installé un petit système de refroidissement, avec un groupe froid d'aquarium, un bac d'eau isolé, des tubes en plastique (PER) qui font le tour de nos fermenteurs, des pompes pour faire circuler l'eau froide et des thermostats pour contrôler tout ça.

Conditionnement

Pour conditionner, on fait encore ça à l'ancienne, avec une capsuleuse manuelle, on ne pose pas encore d'étiquettes sur nos prometteuses bouteilles (qui ne demandent qu'à vieillir un petit peu).

Photo de sodakegs

De l'autre coté, on vient de s'équiper avec des fûts de soda de 20L que l'on a reconditionnés. Pas mal de brasseurs amateurs fonctionnent de cette manière (notamment aux états-unis et en angleterre). L'avantage de ces fûts est leur contenance assez petite (d'habitude on voit plutôt des futs de 30L), le fait qu'ils ne necessitent pas de se courber pour être portés (comme ils sont tout en hauteur) et qu'ils s'ouvrent par le haut, ce qui les rends plus faciles à nettoyer.

Et puis bon…

La dernière étape reste la dégustation, bien sûr ! Allez, après cette petite visite je vais me remettre au boulot :)

Photo d'un verre rempli, dégusté dans la brasserie

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